Les troisième et quatrième journées de renforcement de capacité sur le DQA ont été consacrées au travail pratique dans les sites, dit ‘’ décente de terrain’’ pour Kinshasa, Haut-Katanga et Lualaba. Cela a permis aux enquêteurs de cerner le contexte de ce projet dans le paysage de la République Démocratique du Congo.
Une mission de qualité à Kinshasa avait démontré une faible exactitude des données à différents niveaux de la pyramide sanitaire pour trois indicateurs, à savoir : le nombre de PVVIH dépistées ; le nombre de patients sous ARV et le nombre des femmes enceintes sous ARV. D’où la raison de recourir à l’Evaluation des Données de Qualité (DQA).
Les missions de suivi du Tiers, Net et de supervision en République Démocratique du Congo montrent qu’il urge un besoin d’assurance qualité des données de la file active (FA). La surestimation de la File Active dans certains sites est due : au manque de formation en suivi et en évaluation (S&E) des outils insuffisants de collecte et de reportage ; manque de manuels de remplissage des outils non disponibles : au besoin de renforcement des capacités des prestataires ; à l’actualisation nécessaire des statuts des patients (perdus de vue et décès) et à la nécessité de nettoyer la file active (FA) pour une meilleure planification de l’année 2025.
A la fin de ces deux jours consacrés au travail de terrain, les participants ont su appréhender le contexte du Projet DQA dans les trois provinces (Kinshasa, Haut-Katanga et Lualaba) en particulier, et dans l’étendue de la République Démocratique du Congo en général.
GIReD